top of page

Envie de voir plus d'articles ? C'est par ici !

Prières de Carême


Hymne pour le temps de la Passion. Pour être en union avec tous les Chrétiens qui disent la prière des Heures (laudes et vêpres)

Oh ! Jésus

Ne descends pas dans le jardin, Oh ! Jésus, Ne descends pas dans le jardin Avant le jour ! Si je ne descends pas dans le jardin En pleine nuit, Qui donc vous mènera vers les soleils Du Paradis ? Je descendrai dans le jardin En pleine nuit.

Ne laisse pas lier tes mains, Oh ! Jésus, Ne laisse pas lier tes mains Sans dire un mot. Si je ne laisse pas lier mes mains Comme un voleur, Qui donc pourra détruire les prisons Dont vous souffrez ? Je laisserai lier mes mains Comme un voleur.

Ne t’étends pas sur cette croix, Oh ! Jésus, Ne t’étends pas sur cette croix Jusqu’à mourir ! Si je ne m’étends pas sur cette croix Comme un oiseau, Qui donc vous gardera contre l’Enfer, Où vous alliez ? Je m’étendrai sur cette croix Comme un oiseau.

Ne laisse pas percer ton cœur, Oh ! Jésus, Ne laisse pas percer ton cœur Par tes bourreaux ! Si je ne laisse pas percer mon cœur Comme un fruit mûr, Qui donc vous baignera de sang et d’eau Pour vous guérir ? Je laisserai percer mon cœur Comme un fruit mûr.

Ne descends pas dans le tombeau, Oh ! Jésus, Ne descends pas dans le tombeau Qu’ils ont creusé ! Si je ne descends pas dans le tombeau Comme un froment, Qui donc fera lever de vos cercueils Vos corps sans vie ? Je descendrai dans le tombeau Pour y dormir.

Christ est allé dans le jardin, Alléluia. Christ a laissé lier ses mains, Alléluia. Christ a voulu souffrir sur la croix, Alléluia. Christ a laissé percer son cœur, Alléluia. Christ a dormi dans le tombeau, Alléluia.

 

Carême : quarante jours !

Quarante jours pour faire le tri, pour se délester de ce qui est inutile comme lorsqu’il faut traverser un désert.

Quarante jours pour éduquer le cœur et aimer, apprendre à aimer, d’une façon neuve, à la manière des premiers jours.

Quarante jours pour marcher à un autre rythme, pour changer de style, pour faire le ménage, pour se purifier.

Quarante jours pour regarder les autres, pour regarder Dieu, pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire son œuvre de redressement au secret de nos désirs.

Quarante jours pour être transfiguré, Quarante jours pour grandir avec l’Évangile, Quarante jours pour apprendre à vivre!

Charles Singer

 

Une prière qui peut nous aider à prolonger la lecture de l’Évangile du 3ème dimanche de Carême : Jean 4, 5-42 (la Samaritaine)

Qui donc es-tu, Jésus-Christ

Qui donc es-tu, Jésus-Christ, Toi qui t’assieds A nous attendre en plein midi Sur la margelle de ce puits Qui nous suggère Les profondeurs insoupçonnées De ton mystère ?

Qui donc es-tu, Jésus-Christ, Toi qu’on prendrait pour un passant, Pour l’étranger des caravanes, Si tu ne plantais tout-à-coup Dans le plus vif de notre vie Ta parole et ton regard ami ?

Qui donc es-tu, Jésus-Christ, Toi qui as soif au bord du puits Et ne penses qu’à l’oasis Qui pourrait naître en plein désert Si seulement dans le soleil Nos cœurs de glace se fondaient Pour aimer d’amour fraternel Les mal-aimés, les marginaux ?

Qui donc es-tu, Jésus-Christ, Toi la Montagne et le Lieu Saint Où Dieu repose dans la Nuit, Toi la Parole et le Visage Où Dieu se donne à contempler Dans le secret de son Image ?

Qui donc es-tu, Jésus-Christ, De la mort à la vie es-tu sans fin Notre Passeur et à quel prix ! Sur la croix pour nous Toujours les mains vides, Sur la croix pour nous Toujours les mains pleines… Et le cœur ouvert.

Jean Servel

 

Arrête de juger les autres

Arrête de juger les autres , Découvre le Christ qui vit en eux ! Interdis-toi les paroles blessantes , Remplis-toi des mots qui guérissent! Ôte le mécontentement de ton cœur, Remplis-toi de gratitude! Fais le jeûne des colères , Remplis-toi de patience! Oublie le pessimisme , Remplis-toi de l’espérance en Jésus! Fais le jeûne des soucis, Remplis-toi de confiance en Dieu! Arrête de te plaindre , Goûte plutôt à la merveille de la vie! Fais le jeûne de rancune, Et remplis-toi de pardon ! Ne te donne pas trop d’importance , Regarde les autres, vois la beauté qui est en eux!

Jeûne ainsi… Ton jeûne sera agréable à Dieu!

D’un auteur anonyme

 

Se préparer pour le Carême

Aide-moi, Seigneur, A envelopper ma vie de silence : Le silence de l’attente et de l’attention, Le silence de la vigilance et de la transparence, Le silence de la pauvreté et de l’humilité, Le silence de la patience et de la persévérance.

Aide-moi, Seigneur, A percevoir le silence : Le silence de la création première, Le silence de la nuit, Le silence des sources et des ressourcements, Le silence de la mer, Le silence des espaces infinis.

Aide-moi, Seigneur, A te rencontrer dans le silence de ta présence.

Jean-Pierre Dubois-Dumée

 

Prière pour la semaine Sainte

Pendant la Semaine Sainte, nous prions avec l’hymne des Laudes du Samedi Saint.

Pour inventer d’autres espaces

Pour inventer d’autres espaces Où se relèveront les corps, Il étendit les bras : Tout homme est libéré, Le mur s’est écroulé Où l’on avait gravé Que Dieu est mort ! Pourquoi vous désoler encor ? Depuis le jour du sang versé, Vous savez bien que tout est grâce.

Pour vous tenir hors des impasses Et vous guider aux lieux déserts, Il étendit les bras : Les flots se sont dressés, Son peuple a traversé Au merveilleux sentier Qu’il a rouvert. Pourquoi ne pas franchir la mer ? Depuis le jour du sang versé, Vous savez bien que tout est grâce.

Pour embrasser toutes les races Dans sa bénédiction de feu, Il étendit les bras : Le monde est attiré Au centre du foyer Où l’on peut voir brûler Le cœur de Dieu. Pourquoi ne pas lever les yeux ? Depuis le jour du sang versé, Vous savez bien que tout est grâce.

Pour vous garder près de sa face Et vous transfigurer d’Esprit, Il étendit les bras : Le voile est déchiré, Le livre, descellé, Qui retenaient caché Le Dieu de vie. Pourquoi ne pas courir à lui ? Depuis le jour du sang versé, Vous savez bien que tout est grâce.

 

Faire un bon Carême

Mon Dieu, Je ne viens pas te demander De faire un bon carême Mais de faire un bon moi-même.

Je ne viens pas te demander De m’apprendre à me priver, Mais de m’apprendre à aimer.

Je ne viens pas te demander La justice des sacrifices, Mais la justice du cœur.

Non le mérite mais le pardon, Non la pénitence mais la joie, Car elle est pauvre.

Jean Debruynne (1925-2006) Texte publié dans « Prions en Église » février 2016

 

Entrer en Carême

Entrer en Carême, c’est ouvrir sa porte Et réapprendre à bouger, A se déplacer, à vivre. C’est refuser de rester figé dans ses positions, Ses dogmes ou ses certitudes absolues.


Entrer en Carême, c’est aussi changer de cap. Mettre le cap sur Dieu En se laissant déranger Par les coutumes des autres, leurs idées, Leurs habitudes, leurs langues.


Entrer en Carême, c’est aussi se mettre à l’écoute de la Parole, Celle qui, au milieu des bavardages, Nous touche au cœur et nous arrache Un geste de pardon, d’amour et de paix.


Entrer en Carême, c’est se mettre à l’écoute De la réussite de Dieu, Celle qui accepte la blessure, Celle qui ne profite pas de l’échec du faible, Celle qui n’exploite pas la naïveté Ou la sueur du faible.


Entrer en Carême, C’est se mettre à l’écoute de l’amour de Dieu. Un amour qui vous apprend à lire autrement, A parler, à partager, à se rencontrer autrement.

Site de la Conférence des évêques de France

 

Pendant la Semaine Sainte, ce chant (extrait de nos livres) peut devenir prière…

O Seigneur, pardonne à ton peuple

O Seigneur, pardonne à ton peuple, O Seigneur pardonne-nous.

Les soldats ont enchaîné tes mains, Vers tes juges, seul, tu as marché. Qui de nous ne s’est enfui ?

Tu comptais sur un soutien d’ami, Ton regard cherchait un peu d’appui, Qui de nous t’a défendu ?

Ton visage était couvert de sang, Et les larmes remplissaient tes yeux, Qui de nous t’a consolé ?

Quand le fouet a déchiré ta peau, Quand les clous ont transpercé tes mains, Qui de nous a protesté ?

Tes épaules se courbaient si bas, Jusqu’au bout tu as porté la croix, Qui de nous t’a secouru ?

Aujourd’hui le pauvre crie et meurt, Sur la terre coule encore ton sang, Qui de nous te reconnaît ?

Le soldat a reconnu ta voix, Le voleur t’a demandé pardon, Oui, c’est toi le Fils de Dieu.

Par ta mort tu as vaincu la mort, Et ton sang nous a rendu la vie, Par tes plaies tu nous guéris.

O Seigneur, nous sommes ton peuple, O Seigneur, pitié pour nous.

 

Ô Dieu des grands espaces

Ô Dieu des grands espaces, Montre-nous ta face Celle d’un Dieu bienveillant Pour tous tes enfants.

Apprends-nous ton amour, Celui qui ne se noie pas de mots Celui qui est cadeau Et qui rime avec toujours.

Ô Seigneur de l’univers Viens à moi trop solitaire Ouvre mon cœur de sourd A ta parole, à tes discours.

Toi dont l’amour est créateur Rends-moi véritable veilleur Pour que ce carême soit chemin Permettant d’avancer plus loin.

Que ce carême soit baptismal Véritable route pascale Conduisant au Ressuscité Sauveur de l’humanité.

Que ton amour soit efficace Pour vivre dans ta grâce Toujours proche des autres A la manière des apôtres.

Que ton amour soit le choix D’un parcours avec toi Pour un bel avenir D’un monde nouveau à bâtir.

Ton amour est vie Il est Pâques aujourd’hui Printemps ensoleillé Éclairant nos jours attristés.

Oui que ton amour Jour après jour Favorise tous les passages Pour réussir notre pèlerinage.

Ô Seigneur qu’éclatent les Alléluia Quand le monde est un peu las Pour clamer la Résurrection Dans un monde en ébullition.

Père Jean Le Rétif

curé de la paroisse de Perros-Guirec

 

Seigneur Mon Dieu

Seigneur Mon Dieu, donne à mon cœur de Te désirer ; En Te désirant, de Te chercher ; En Te cherchant, de Te trouver ; En Te trouvant, de T’aimer ; Et en T’aimant, de racheter mes fautes ; Et, une fois rachetées, de ne plus les commettre.


Seigneur Mon Dieu, donne à mon cœur la pénitence, A mon esprit, le repentir, A mes yeux, la source des larmes, Et à mes mains, la largesse de l’aumône.


Toi qui es Mon Roi, éteins en moi les désirs de la chair, Et allume le feu de Ton amour. Toi qui es Mon Rédempteur, chasse de moi l’esprit d’orgueil, Et que Ta bienveillance m’accorde l’esprit de Ton humilité. Toi qui es Mon Sauveur, écarte de moi la fureur de la colère, Et que Ta bonté me concède le bouclier de la patience. Toi qui es Mon Créateur, déracine de mon âme la rancœur, Pour y répandre la douceur d’esprit.


Donne-moi, Père très bon, une foi solide, une espérance assurée et une charité sans faille. Toi qui me conduis, écarte de moi la vanité de l’âme, L’inconstance de l’esprit, l’égarement du cœur, Les flatteries de la bouche, la fierté du regard.


O Dieu de miséricorde, je Te le demande par Ton Fils bien-aimé, Donne-moi de vivre la miséricorde, l’application à la piété, La compassion avec les affligés, et le partage avec les pauvres.

Amen

Saint-Anselme (1033-1109)

 

Temps du Carême… pour vivre la réconciliation

Christ Seigneur, Verbe du Père

Christ Seigneur, Verbe du Père je Te demande par la tendre indulgence de Ta miséricorde: corrige ma vie, réforme ma conduite, ôte de moi ce qui me fait du mal et Te déplaît, donne-moi ce qui doit Te plaire et m’être profitable. Tu es le Dieu Tout-Puissant d’infinie bonté, tends-moi la main de Ton Amour, et je serai guéri ; car c’est Toi, qui d’un geste, redresses ceux qui tombent.

Saint Anselme (1033-1109)

 

Méditation pour entrer en Carême

Seigneur, Je t’implore de tout cœur Pour vivre un vrai carême Qui me fera rentrer en moi-même

Je voudrais faire une pause Et vivre une métamorphose. Ce temps peut favoriser des changements Et faire vivre de vrais renoncements.

Je voudrais tant apporter Et soutenir une nouvelle humanité En servant toutes les valeurs D’amour et de paix chères à Ton cœur.

Je voudrais savoir m’arrêter Pour trouver l’intériorité Qui orientera mes choix En relation étroite avec la Foi.

Je voudrais faire un vrai désert Redécouvrir la force de la prière Et apprendre près de Toi la fidélité Le don de soi et la charité.

Je voudrais durant quarante jours Trouver en Toi le vrai secours Pour combattre ce qui est erreur Et bâtir un monde meilleur.

Je voudrais lutter contre mes faiblesses Expression de tant de sécheresses Et trouver dans l’eau du Baptême Ce qui donne sens à ce carême.

Je voudrais renoncer au péché A tout ce qui abîme l’humanité Et croire à la Bonne Nouvelle Celle qui ouvre à la vie éternelle.

Je voudrais croire en un monde meilleur Réconforté et transformé par Ton cœur, Un monde de véritables frères Et de tolérance exemplaire.

Je voudrais tant de choses Mais toutes ces transformations Ne sont possibles Qu’avec Ton aide et Ton soutien.

Père Jean Le Rétif

curé de la paroisse de Perros-Guirec

 

Chemin de Carême, chemin de lumière

Rends nos cœurs disponibles

Toujours un peu plus sensibles

Pour vivre le Carême avec ferveur

Dans la prière le jeûne l’ouverture du cœur

Donne-nous le don de l’émerveillement

De la contemplation, de l’éveil permanent

Pour vivre un Carême de transformation

De nouveautés et de conversion

Rends nos cœurs plus généreux

Plus ouverts plus proches de Dieu

Pour accueillir avec passion

Le message de Pâques aux couleurs de Résurrection

Carême aujourd’hui

Carême pour la vie

Chemin d’humilité

Chemin pour être en vérité.

Méditation pour entrer en Carême

Père Jean Le Rétif, curé de la paroisse de Perros-Guirec

 

Prières du Père Charles Singer pour le Mercredi des Cendres

« Cette marque des Cendres à recevoir sur notre front ou dans nos mains, c’est notre cri porté vers Dieu, un cri invisible, montré ouvertement, le cri de notre humanité levée vers Dieu. Regarde Seigneur : nous sommes de la terre et c’est notre fierté ! Mais viens donc nous extraire de nos limites, seuls nous en sommes incapables. Viens nous déployer hors du péché qui emprisonne les dons déposés en nous. Viens nous tirer hors du péché qui nous empêche de nous déplier à la dimension de Jésus de Nazareth qui s’est enraciné dans notre terre. Viens nous pousser sur les chemins de l'Évangile. Que ces cendres deviennent notre cri vers Dieu, le cri de notre vocation à la beauté humaine et le cri de notre détermination à vivre selon l'Évangile. Ainsi soit-il. »

 

« Je suis semblable aux cendres, Seigneur, à ces poussières grises et mortes, lorsque s'ouvre la jalousie qui refroidit mon amitié, lorsque j'autorise la bouderie à écarter le sourire de mes lèvres, lorsque je permets à l'égoïsme de gonfler en moi, et de remplir toute la place en mon cœur, jusqu'à m'empêcher de penser aux autres, lorsque je t'oublie, Seigneur, et que je laisse s'éteindre ma confiance en toi ! Je ne suis pas uniquement cendres, Seigneur ! Sous mes cendres, Tu le sais, toi qui me connais, dorment des braises attendant d'être ranimées. Seigneur, allume mes braises pour qu'à nouveau brûle, vive et joyeuse, la flamme de mon amour pour Toi et pour mon prochain. Ainsi soit-il. »

 

Les cendres… De la poussière entraînée au gré du vent, de la saleté qui s’infiltre partout et dont on cherche à se débarrasser,

C’est ce qui reste quand tout est brûlé. C’est une ville en cendres à cause de la folie meurtrière des hommes. C’est une amitié en cendres à cause de l’égoïsme réciproque, c’est l’amour d’un homme et d’une femme, détruit à cause de l’orgueil dans le cœur de chacun.

C’est la beauté réduite en cendres, c’est tout ce qui reste lorsque nos espoirs sont brisés

et ce sont les cendres dernières qui subsisteront lorsque notre vie sera arrivée en bout de course.

Qu’est-ce donc que l’homme ? Il n’est capable de rien construire qui un jour ou l’autre ne finisse en poussière. Les cendres sont le signe de notre petitesse et de notre radicale pauvreté à créer quelque chose qui dure.

Lorsque David, le jeune et brillant roi d’Israël se rend compte de son péché, il se recouvre de cendres. Lorsque Saint-Louis sent venir la mort, il se fait coucher sur un lit de cendres pour aller à la rencontre de Dieu. Recouvert de cendres comme d’une boue gluante, le roi est méconnaissable. Il n’y a plus d’or, ni de puissance, ni de séduction, ni de jeunesse.

Les apparences sont tombées et sous les cendres il ne reste qu’un homme avec son péché et sa faiblesse, attendant de son Seigneur d’être lavé, débarrassé de la saleté et reconduit dans la salle du festin.


Les cendres, c’est la fin de mes apparences, de mon orgueil, de mon cinéma, de mon importance.

C’est la fin des masques que j’aime porter pour faire bonne figure. C’est la fin de mon personnage.

Mots-clés :

Envie de voir plus d'articles ? C'est par ici !

Rechercher par Tags

Catégories

Articles récents

bottom of page